26 avr. 2010

Oshawa

Grosse tempête cette nuit, le vent à violemment souffler et sans discontinuer pendant toute la nuit, vraiment étrange car depuis le début de la semaine j'ai étais habitué au grand ciel bleu et aux 22 degrés. Par chance je n'ai au moins pas eu la pluie! La fameuse "Night in jail" aurait était quand même plus rassurante. Ce matin grand soleil tant mieux. Seul problème je suis dans une ville "rurale" (pour pas dire de Ploucs) et les gens me regarde, me juge mais ne me prenne pas ça fait maintenant une heure que j'attends sur une brettelle d'entrée de l'autoroute cette fois, à ce rythme là je ne décollerai jamais d'ici. Aller je croise les doigts!

Stop this is the Police!



""waw hier quelle journée. Je suis donc partis de Niagara grâce à Deryll, qui m'a d'abord amené à sainte Catharine, chez lui pour qu'il se change, il m'a filé une bière puis une deuxième sur la route. j'ai eu le droit à la version en négatif du conflit Québécois-Ontariens (ou plutôt québécois-canadiens) ou comme il aime les appelé les "Tabernaky". Puis un autre conducteur m'a pris et rebelote la même rengaine "nous on à rien contre eux mais c'est eux qui nous aime pas" bref cet homme m'a déposé à Hamilton. je marchais jusqu'à la prochaine ville lorsque tout d'un coup , un coup de sirène de flic, un mec descend et me dit que je n'ai pas le droit de marcher sur l'autoroute. Je prend mon air du touriste qui comprend pas super bien l'anglais et lui explique que je suis pas sur l'autoroute mais sur le bas coté d'une sortie d'autoroute elle même condamnée pour travaux. Rien a faire il me fouille, me fiche dans leur dossier et me dit que la prochaine fois "a night in jail"! Ne pouvant me laisser là il m'emmène à la gare de Burlington et m'oblige à prendre le train. Si je sors de la gare sans avoir pris le train il me fout en prison, mais n'ayant pas d'argent pour le train et ayant peur des contrôles (d'après tout les canadiens, personne ne peut gruger les transports ici) j'hésite quelques instants mais voyant que le flic rejoins à ce moment par une collègue campe à la sortie de la gare je n'ai guère d'autre choix que de prendre le train. Malgré le stress du voyage (car en cas de contrôle ils appellent les flics et deux conneries en 1 heure je suis pas sûr que ça passe bien) j'arrive à bon port et surtout à 150 km de là où j'étais chance inespéré car personne ne m'avais pris en stop avant, et la nuit était tombé, donc me voici à Oshawa. Merci à la police""